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Une attitude difficilement compréhensible selon de nombreux observateurs qui pensent que la pratique de l' Islam doit s' adapter aux exigences de l' évolution du monde. La religion musulmane ne doit pas être statique et pour le réussir, il faudra plus de clairvoyance dans l' interprétation de ces préceptes. Ce qui n est pas le cas bien malheureusement encore de nos jours.

Pour preuve citons juste le cas de milliers de jeunes filles qui errent à Conakry et ailleurs, abandonnées par leurs familles parce que elles ont attrapé une grossesse avant le mariage.
Dans certaines communautés ces malheureuses filles sont stigmatisées au nom de la religion.

Dans de nombreuses villes du Pays , des jeunes filles vivent l' enfer parce que rejetée par leurs familles et par la société. Ce drame arrive généralement à des jeunes filles qui viennent de sortir à peine sorti de l' adolescence.
Elles sont souvent obligées de tenter le pire c' est a dire l' avortement. Et beaucoup d'entre elles périssent pendant les opérations. Ces filles meurent parfois sous les yeux d' une société impassible à la douleur humaine.

D autres filles par contre tentent elles de résister à leur mort sociale. Alors elles prennent souvent l' option de s' évader de cette pression religieuse.
Aujourd' hui de nombreuses filles guineennes ont trouvé refuge dans des Pays voisins et parfois bien loin. Un saut dans l inconnu qui se révèle quelque fois dramatique pour ces guinennes victimes victime d'un extrémisme religieux qui est entrain d' infiltrer insidieusement notre Pays.

Pour preuve, il est des familles aujourd' hui qui imposent aux filles de porter le tchador avant de sortir de la maison. Et de nombreuses autres femmes sont aujourd' hui prisonnières de la bourka imposée par les maris. Toute chose de nature à restreindre la liberté de la couche féminine.
Une tendance qui devrait logiquement inquieter le Ministère des affaires sociales.