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Message  Tamsirnews Dim 13 Jan 2008, 16:41

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Inscrit le: 16 Jan 2007
Messages: 81

Localisation: France
Posté le: 28/06/2007 10:17:16 Sujet du message: HISTOIRE D’UNE MAGOUILLE DANS UNE GUINEE EN PLEIN CHANGEMEN

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A la société civile
Aux syndicats
A l’ensemble des Guinéens
Aux bailleurs de fonds et ONG (GTZ notamment).


En 2001, après 12 ans d’inactivité, le ministère de l’industrie décide de la liquidation judiciaire de la SOPAG ( Société qui exploitait l’unité industriel de Labé).Il s’adresse à l’agent judiciaire de l’Etat, qui à son tour confie l’affaire au ministère de la justice. Un jugement est rendu en 2002, prononçant la liquidation judiciaire de la SOPAG. A l’occasion, un Syndic liquidateur est nommé en la personne de HADJIMALIS ANTOINE SYLLA. Le jugement attribue l’unité industrielle à la SIFPAA, pour 268.950.000 FRG. Une partie correspondant à la valeur de reprise de l’actif, soit 15595000 frg, une autre au passif social, soit 21450000 frg et la dernière au remboursement des actionnaires Guinéens de la SOPAG.
En liquidation judiciaire, dans le monde entier, on ne rachète que l’actif. Après tout la SIFPAA a accepté ces exceptions avec indulgence, notamment celle de rembourser les actionnaires guinéens.
Un échéancier est établi avec le Syndic, en la présence des représentants de l’agent judiciaire de l’Etat, du ministère de l’industrie et du portefeuille.
Pour les seuls actes et déplacements à labé, Mr Sylla a demandé et touché 30 millions, hors prix de reprise (268950000 frg).
Des 2002 la SIFPAA a reconduit tout le personnel de la SOPAG et confié le rôle principal de Superviseur à EL HADJ DIALLO KANKALABE SIPAR , domicilié à Ndyolou. Ce dernier a supervisé toutes les campagnes de production de la SIFPAA, de 2002 à 2005.
La SIFPAA, dès ses débuts a été confronté aux vieillissement des plantations (arbres de 60 ans) et à l’impossibilité de vendre le KAROKAROUNDE. Ceci par le fait que le seul groupe ROBERTET de GRACE ( France) à distribuer du KAROKAROUNDE s’est retiré de Labé, en 1985, à cause d’une grave malversation de l’ancienne direction de la SOPAG. ROBERTET avait financé la campagne 2005. Diallo Kankalabé et collègues avaient détournés une partie de la marchandise pour l’expédier à LOS ANGELES, via Dakar. Cette marchandise avait atterri chez ROBERTET en fin de course. Dé puis ROBERTET a élaboré sa propre molécule de KAROKAROUNDE artificiel. La SIFPAA avait pris contact avec ROBERTET pour un partenariat, en 2003, ils nous ont dis être intéressés, mais à la seule condition qu’on se débarrasse de Diallo SIPAR et de Loyiba Kourouma, anciens dirigeants.
Pour des raisons humaines, on avait préfère garder ces derniers et prospecter ailleurs pour le KAROKAROUNDE.
La SIFPAA a donc connu de graves problèmes à travers ces deux aléas. Sans compter que l’ancienne direction s’était partagée les véhicules et un tracteur, juste au moment ou on reprenait l’unité. DIALLO SIPAR , LOYIBA KOUROUMA ET FADI ont prétendu avoir reçu l’aval du ministère de l’industrie pour compenser le passif social. Enquête faite, le ministère de l’industrie a démenti. A ce jour ces véhicules sont immatriculés à leurs noms. On se demande comment. On s’occupera de cette question de toute façon.
M SYLLA le syndic était au courant. Malgré tout nous avons continué à régler les échéances au compte SOPAG LIQUIDATION domicilié à la société Générale.
Après avoir soldé la valeur de l’actif et du passif social, il restait une partie du remboursement des actionnaires Guinéens (92 millions). En la présence des représentants du ministère de l’industrie et du portefeuille, nous avons pris l’engagement, en août 2005, auprès du Syndic M SYLLA, de régler au plus tard le 15 novembre 2005, les 92 millions restants.
Le 9 novembre le gérant de la Sifpaa, que je suis, a pris contact avec M SYLLA pour le virement des 92 millions. M SYLLA m’a dit que ce n’était plus possible au compte de la société Générale « SOPAG LIQUIDATION » qu’il fallait attendre un nouveau numéro de compte. Je lui ai fait remarquer qu’on était bientôt le 15. Il m’a rassuré en me disant de ne pas trop en tenir compte.

Le 22 novembre 2005 seulement, il m’a transmis le numéro de compte. A partir de ce moment la SIFPAA a réglé les 92 millions à M SYLLA au nouveau compte intitulé TRIBUNAL DE PPREMIERE INSTANCE DE KALOUM. Entre temps, M SYLLA a été chercher M JACQUES KOUROUMA, juge en poste depuis 2004 à Kindia, par décret présidentiel, pour lui faire établir une ordonnance de non exécution au tribunal de première instance de Kaloum ( le fameux ), en date du 11 novembre 2005. Cette ordonnance n° 171 porte l’entête et le cachet du tribunal de Kaloum. Pour un juge en poste à Kindia s’est incroyable. M JACQUES KOUROUMA s’est rendu compte de son erreur, au vu de notre engagement pour le 15 novembre, il a établi une autre ordonnance avec le même contenu et le même matricule, n° 171, cette fois à la date du 17 novembre. La SIFPAA n’a connue l’existence de ces ordonnances qu’après la revente de l’unité industrielle. Pour un juge on devait nous signifier au moins une ordonnance.
M SYLLA fait accompagner l’huissier de Labé par M DIALLO SIPAR ET M LOYIBA à l’unité industrielle pour faire établir un faux rapport relatif au fonctionnement de l’usine. Sachant que l’unité est saisonnière depuis 1930, ils choisissent le mois de décembre pour effectuer leur visite.
M SYLLA signifie le rapport d’huissier à la SIFPAA et demande 40 millions pour se faire payer les frais de procédure. La SIFPAA prend contact avec l’industrie et le portefeuille.
M SYLLA est convoqué pour une entrevue. Ce dernier les entraîne auprès du président de Kaloum M FODE BANGOURA. Après explications, M BANGOURA a invité les parties à la réflexion.

Pendant ce temps M DIALLO SIPAR prend contact avec ELH MAMADOU OURY TANDETA et lui propose l’affaire. Ce dernier aussi contacte M Dansoko Mamadou. Ils constituent une société la COPAG dans laquelle DIALLO SIPAR n’apparaît pas. Il associe son fils DIALLO ALHASSANE en poste en Chine.
M DIALLO SIPAR prend contact avec SIRIUS France, le client de la SIFPAA pour leur annoncé avoir repris l’unité industrielle avec des hommes d’affaire et que nous SIFPAA étions parti de Labé sans laisser d’adresse.

M SYLLA sans aucune signification à la SIFPAA,vend par FOLLE ENCHERE l’unité industrielle de Labé, au groupe de DIALLO SIPAR . M SYLLA a pris le soin cependant d’informer DIALLO SIPAR de la date de la vente au tribunal de KALOUM, par contre, il n’a pas avisé l’agent judiciaire de l’Etat, le ministère de l’industrie et le portefeuille.

Dès que j’ai été informé j’ai pris contact avec MSYLLA en ma qualité de gérant. Il m’a conseillé de rencontrer M BANGOURA président de Tribunal de Kaloum. Après m’avoir entendu, M BANGOURA m’a affirmé n’être pas au courant du règlement de la totalité de la valeur de reprise de l’usine. Qu’il n’avait connaissance que des 92 millions qui sont à son compte bancaire. Il m’a donc conseillé de monter à Labé pour rencontrer M DANSOKO et associés pour les inviter à reprendre leur argent auprès de lui afin qu’on récupère notre bien.

J’ai été rencontrer ELH MAMADOU OURY TENDETA en personne, auquel j’ai transmis le message. Il a pris le temps de se concerter avec ses associés et m’a clairement signifié leur refus à la proposition du Président Bangoura. Ils ont juste proposé de travailler avec nous.
Je suis retourné à conakry et rendu compte au Président Bangoura. Il m’a conseillé de prendre un avocat et de porter plainte contre le SYNDIC M SYLLA.

La SIFPAA porte donc plainte et demande l’annulation de la folle enchère. Le président BANGOURA, le même, confirme la vente qu’il a effectué. La SIFPAA a été en appel auprès de la Cour d’appel de Conakry.

Maitre JACQUES KOUROUMA de Kindia, sort une ordonnance d’exécution du jugement du Président BANgoura. La SIFPAA demande auprès de la cour d’appel la suspension de l’exécution de l’ordonnance de M JACQUES, jusqu’au jugement de l’affaire. Le président de la cour d’appel répond favorablement à la SIFPAA. Cela n’empêche pas M SYLLA d’aller à Labé et d’exécuter la décision. Exprès, fort je ne sais de quoi, il a méprisé une ordonnance de la cour d ‘appel, donc s’est foutu de l’institution.

Le jugement est enfin rendu par le Président de la Cour d’appel M SOTTO, en faveur de la SIFPAA, sur les motifs que M JACQUES était territorialement incompétent et que la Folle enchère n’avait pas lieu d’être, en matière de recouvrement de créance ( DISPOSITION OHADA).

ELH MAMADOU OURY TANDETA, EL HADJ DANSOKO MAMADOU, ont fait une tierce opposition auprès du Président SOTTO, en assignant la SIFPAA et Le Syndic
M SYLLA, sur le motif qu’ils n’ont pas été invités au procès. Ils se font défendre par le meilleur ami de M SOTTO. M Boubacar Sow.
Le 12 juin 2007 la président SOTTO décide de donner raison aux ELH TANDETA et d’annuler, la première décision qu’il avait prise en faveur de la SIFPAA.

La SIFPAA avait exécuté la décision et repris les lieux qui lui appartiennent désormais.
M SOTTO méprise trois choses :
1/ M JACQUES KOUROUMA n’est territorialement pas compétent. Il l’avait dit quand il était conscient
2/ La Folle enchère n’avait pas lieu d’ÊTRE ( Disposition OHADA qui dépasse le cadre Guinéen). Il l’avait dit quand il était conscient.
3/ la Tierce opposition ne peut en aucun cas annuler le jugement des deux parties à la base.
( Disposition OHADA qui dépasse le cadre Guinéen). M SOTTO devrait le savoir.
L’affaire c’est entre la SIFPAA et Hadjimalis le Syndic.

Les ELH DANSOKO n’ont, en plus, apportés aucun nouveau élément aux premières conclusions de M SYLLA le syndic.

Pour tout vous dire nous avons dès le début saisi le ministre de l’époque M SIMA. Il ne nous avait pas écouté et répondu, il avait juste favorisé la constitution d’une commission d’enquête qui avait fait un rapport truffé de mensonges et d’erreurs.

Nous avons souhaités une table ronde sous l’égide du ministère de la justice avec tous les acteurs (Syndic,Agent judiciaire de l’Etat, Industrie, portefeuille) sans aucune suite.

La Guinée fait peur par la magouille de sa justice et de certains de ses hommes. Il y a des domaines et une raison d’investir dans son pays, mais avec ces pratiques cela devient tout simplement impossible.

Nous SIFPAA avons, pour votre information, décidé de lutter jusqu’au bout contre cette injustice et vous appelons à vous joindre à nous. Ce bien nous appartient désormais.

C’est encore une occasion de faire valoir la justice, dans le domaine des investissements en Guinée et cela par tous moyens légaux.

Nous avons les preuves écrites de tout ce que nous avons avancé. Vous pouvez aussi mener des enquêtes auprès de tous les acteurs cités.

Enfin, les 92 Millions ne sont toujours pas remboursés aux actionnaires Guinéens. L’objet de tout ce litige.
Qu’une audit soit menée et on trouvera que M SYLLA et complices ont tout ingurgité.

A la GTZ , a la quelle nous rendons un vibrant hommage pour sa collaboration avec nous, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. En espérant finaliser notre projet.

Vive la Guinée,

Vive le changement.

ISMAEL PARAYA BAH

Ismaelguinee@ yahoo.ca
0033609403741


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Tamsirnews

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Date d'inscription : 13/01/2008

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